Manuel Antonio est le parc national le plus touriste du pays, et pour cause, c’est un des plus accessibles qui permet de voir de nombreux d’animaux du Costa Rica. De plus, on peut s’y baigner. Nous choisissons d’y passer la journée. Etant donné la très bonne expérience la veille avec Freddy à Carara, on veut un guide pour la visite. Sur le chemin, on se fait arrêter par des guides du parc qui nous proposent leur service. Nous voulons observer les animaux donc on accepte, on paye à l’avance (25$ environ par personne). Le guide parle anglais et possède une longue vue. On est un peu méfiant, moins convaincu que la veille. L’endroit est très touristique, donc on espère que tout sera réglo.
Dès l’entrée, le guide nous montre un gros iguane dans les arbres : ça promet d’être prolixe, on n’est pas encore dans la forêt. L’allée principale du parc est très large mais les arbres alentours sont aussi très grands. Tout le long de cette allée, il y a des choses à voir : crabe bleu, araignée « néphile », phasme, lézard, papillon… Au fur et à mesure de notre marche, on entend des cris au loin. À un moment on lève les yeux et il y a des singes juste au dessus de nous. Ils nous regardent, c’est une tribu de singes hurleurs. Les mâles poussent des cris très graves assez étonnants pour attirer les femelles, c’est impressionnant. Puis en s’éloignant du sentier principal, on aperçoit un paresseux installé au creux d’une branche et des oiseaux de toutes sortes.
Nous arrivons au bout de l’allée principale qui donne sur la plus grande plage du parc (playa Manuel Antonio) : superbe couleur bleue verte. Le guide nous quitte ici, la visite a été un peu courte (1h) mais on a quand même vu beaucoup de choses. On sait qu’il reste encore une partie du parc à explorer ; on pourra observer les animaux en solo, loin de l’agitation de l’allée principale.
Il fait chaud et on a hâte de se baigner. A notre arrivée sur la plage, une famille de singes capucins rôdent proches des touristes qui déjeunent. Ils récupèrent tout ce qui traine ; il faut faire attention ses affaires. Ils ne sont pas farouches mais il ne faut pas les approcher de trop près, certains se montrent un peu agressifs. C’est l’attraction du parc, même si à force, ça ne semble plus vraiment naturel et sauvage car ils sont habitués à la présence humaine.
On choisit de s’installer sur le sable fin à l’ombre des arbres. Première baignade dans l’océan pacifique ! L’eau est très chaude, environ 28°C. Par contre, comme on s’y attendait, la mer est un peu trouble. On ne s’aventure pas très loin, on ne sait jamais… même si la plage est réputée sans danger. On garde un peu oeil sur nos affaires restée sur la plage ; à un moment je dois sortir de l’eau car des ratons laveurs commencent à s’approcher de notre serviette. Ils sont connus pour venir piquer les sacs. Et en effet, ils s’approchent même quand je suis là et essayent de tirer le sac à dos. Je dois les chasser à plusieurs reprises. J’utilise l’astuce que l’on m’a donné pour les faire fuir : il faut leur lancer du sable. Ca marche mais ils sont quand même bien coriaces.
Après l’attaque des ratons laveurs, on déjeune tranquillement, un moment de farniente au bord du pacifique… On est tiré de ce calme par des bruits vers le haut de la plage accompagnés de jet de sable. On se demande bien ce que c’est. J’aperçois un iguane vert en train de creuser un trou dans le sable. Il y a en fait deux iguanes, un petit qui creuse le trou et un autre plus gros qui fait des bruits avec sa gorge, c’est à mis chemin entre la parade amoureuse et le combat, assez impressionnant !
Nous décidons de continuer l’exploration du parc en nous rendant au « Punta Catedral Point » par le sentier « Punta Catedral » qui fait le tour de cette petite presqu’île. Il fait humide et le chemin ne fait que monter et descendre. On arrive enfin au belvédère qui offre un superbe panorama sur le pacifique. Nous terminons ce mini « trail » en recroisant la famille de ratons laveurs rencontrée plus tôt sur la plage. Ils sont en train de fouiller les poubelles. On comprend leur petit manège. Ils sillonnent le parc toute la journée en faisant étape aux endroits stratégiques car ils connaissent les endroits où il y a de la nourriture. On croise un agouti (un genre de gros rongeurs) en descendant vers la « Playa Espadrilla ». La vue et les couleurs de fin d’après midi sont assez jolies.
On passe une agréable soirée à notre hôtel. Le lendemain matin, on fait une halte dans le centre de Quepos pour trouver une boutique de souvenir, mais en fait tout est fermé le dimanche. Si vous vous y rendez, faites attention à vos sacs, des hommes surveillent les touristes qui retirent de l’argent au distributeur et vous suivent dans la rue.
Il est temps de reprendre notre roadtrip, on descend vers le sud pour rejoindre la ville d’Uvita, connue pour sa presqu’île en forme de queue de baleine.
Famille de capucins, ratons laveurs, reptiles.
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